Dimanche au Château : Brahms !

LE PROGRAMME


Johannes Brahms (1833-1897)

Quatuor avec piano n° 3 en ut mineur op. 60

I. Allegro non troppo

II. Scherzo. Allegro

III. Andante

IV. Allegro comodo


Johannes Brahms (1833-1897)

3 Intermezzi pour piano seul op. 117

N° 1 en mi bémol majeur. Andante moderato

N° 2 en si bémol mineur. Andante non troppo e con molto espressione

N° 3 en ut dièse mineur. Andante con moto



LES OEUVRES


JOHANNES BRAHMS, 3e Quatuor en ut mineur

Le poids des grands modèles: s'il est extrêmement fort dans le registre de la sonate, du quatuor à cordes et surtout de la symphonie – incarné par Beethoven et ses opus «insurpassables» –, il l'est moins dans celui du quatuor avec piano. Lorsque Brahms s'y intéresse au milieu des années 1850, il n'a face à lui en fait de dignes «contradicteurs» que Mozart et Schumann. Vingt ans à peine, il n'en faut pas plus pour attiser sa fièvre créatrice: un espace créatif indompté, dont il extrait coup sur coup deux pages pleines de fraîcheur et les esquisses d'une troisième… qu'il mettra près de vingt ans à achever. Ebauché en 1856, le 3e Quatuor en ut mineur n'est en effet terminé qu'à la fin de l'été 1875, qu'il passe à Ziegelhausen près de Heidelberg. Malgré le grand écart entre des idées de jeunesse et une plume solidement ancrée dans la maturité, l'épure est libre et généreuse, comme si le temps libérait l'esprit de chaînes invisibles. «Œuvre-confession» selon François-René Tranchefort, ce Quatuor est présenté une première fois à Wiesbaden en février 1876 avec Brahms au piano, puis repris à la fin de l'année par les Quatuors Joachim et Hellmesberger. Il en existe une version pour piano à quatre mains réalisée par Brahms lui-même pour son ami Engelmann.


JOHANNES BRAHMS, 3 Intermezzi op. 117

Presque vingt années encore et un face à face avec le dernier Brahms: celui des confessions intimes. Il les offre à la clarinette (qu'il sert comme Mozart à la toute fin de son existence sous le soleil d'un virtuose – Richard Mühlfeld) et au piano. Les 3 Intermezzi op. 117 voient le jour en 1892. Pages introverties et nostalgiques, toutes notées «andante», elles sont décrites par lui-même comme les «Wiegenlieder meiner Schmerzen» (les «berceuses de mes douleurs»), référence aux lignes qui accompagnent le premier Intermezzo, extraites des Stimmen der Völker in Liedern de Johann Gottfried Herder.



LES INTERPRÈTES


CAIO PAGANO, piano solo

Concertiste et pédagogue brésilien, Caio Pagano enseigne à l'Université d'Arizona depuis 1986. Parmi ses quelques 900 apparitions publiques, on recense 36 premières mondiales dont 25 d'œuvres qui lui sont dédiées. Il est le premier pianiste à avoir donné en concert l'œuvre intégrale de Schoenberg dans plusieurs capitales de la planète. Main dans la main avec Maria João Pires, il est à l'origine en 2000 de la création du Centre d'études artistiques de Belgais au Portugal et enregistre avec elle l'album «Sounds of Belgais» pour la Deutsche Grammophon. Parmi ses autres succès discographiques, on relèvera l'album «Music for Children» de Villa-Lobos distingué par le BBC Music Magazine et, plus récemment, un enregistrement entièrement dédié à Chopin sous le label Sunset.

Dans le cadre de la saison de concerts "Dimanches au Château", en partenariat avec la Ville de Monthey : <link http://www.monthey.ch - external-link-new-window "Opens internal link in current window">www.monthey.ch</link>

Schedule : 17:00
Place : Monthey | Château de Monthey | Salle des Gouverneurs
Entrance :

Entrée libre

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