CONCOURS INTERNATIONAL DE BELCANTO VINCENZO BELLINI
Créé en 2010, le Concours International de Belcanto Bellini a acquis une solide réputation dans le paysage lyrique international. Il est devenu une étape incontournable pour les jeunes chanteur.euses désireux.euses d'incarner les grands rôles de ce répertoire, peu défendu en raison de l'extrême difficulté technique et vocale permettant de l'aborder.
La 10ème édition, s’est déroulée du 10 au 11 novembre à Vendôme en France.
Parallèlement à des études de flûte traversière et de danse classique, Marion Auchère intègre les Maîtrises de l'Opéra de Lyon et du Conservatoire de Lyon avant d'entrer en classe de chant au Conservatoire de Grenoble. Elle entame ses études supérieures à l’HEMU dans la classe de Leontina Vaduva où qui elle obtient son Bachelor en 2018 puis son Master d'interprétation en 2020. Elle poursuit actuellement ses études en second Master, spécialisé Soliste, avec la même professeure.
« Ces prix représentent pour moi un début de consécration, une reconnaissance de mon travail. Cela fait plus de 6 ans maintenant que j'étudie de manière intensive le Belcanto avec ma professeure, Leontina Vaduva et qui est spécialisée dans ce style. Cela m'encourage donc dans cette voie et montre aussi à quel point son enseignement a été bénéfique. »
Ce concours est réputé et obtenir des récompenses dans une compétition de cette envergure est un atout non négligeable à faire valoir sur son CV. « C'est une occasion rêvée pour espérer avancer, obtenir des auditions et mener cette vie d'artiste lyrique dont j'ai toujours rêvé depuis toute petite. »
Ce concours était super ! « J'ai trouvé très agréable de pouvoir y participer, notamment grâce à l'organisation et l'accueil des candidats. Nous avons été chouchoutés, de la sorte que nous n'avions qu'à nous concentrer sur ce que nous avions à faire, ce qui est un luxe, de nos jours. »
Marion était filmée lors de ce concours. « C’était une pression de plus et cela demandait un mental de fer pour ne pas se laisser submerger par le stress. Quand on fait un concours, on se doit d'être parfait en tout point, on a aucun droit à l'erreur, et d'autant plus lorsqu’on est filmé, car le public derrière les écrans peut être très exigent, et les traces restent. Les organisateurs et les pianistes ont fait en sorte que nous puissions nous gérer au mieux, malgré ce paramètre de taille. »
L’HEMU a joué un rôle capital dans l’obtention de ces prix. « J'ai mobilisé une équipe de choc qui représente tous les différents professionnels dont nous avons besoin : bien entendu ma professeure, Leontina Vaduva, mon professeur accompagnateur Eric Cerantola, ma coach et accompagnatrice Marie-Cécile Berteau-Chalvin qui a passé un certain nombre d'heures à décortiquer mes morceaux et fait un travail d'orfèvre à mes côtés, et puis notre cher professeur de phonétique, Anthony Di Giantomasso dont l'enseignement et les conseils nous sont extrêmement précieux. Je voudrais également citer l'administration de l'HEMU qui a été très compréhensive et m'a beaucoup soutenue pour que je puisse participer à ce concours tout en devant m'absenter. »
« Ces prix vont me permettre de pouvoir réactualiser mon image, en faisant de nouvelles photos et vidéos professionnelles. Cela me permettra également de pouvoir avancer certains frais de participation à d'autres concours et à des auditions qui nous obligent à voyager un peu plus loin. »