Obtention d'un projet Innosuisse : un jeu vidéo pour améliorer la santé psychique des jeunes

Des chercheur.es de l'HEMU ont obtenu un financement pour un projet Innosuisse, aux côtés de la Haute École de Santé Vaud (HESAV) et de la Haute École d'Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD). Ce fonds de la Confédération soutient des projets d'innovation - en l'occurrence sociale - entre des entreprises et des instituts de recherche.

C’est à la suite de la création d’un dispositif d’écoute musicale dans les chambres de soins en psychiatrie soutenu par la Fondation Gebert Rüf que l’équipe du collectif Amenhotep composée d’Angelika Güsewell, musicienne et psychologue, directrice de la recherche à l’HEMU, Gilles Bangerter, infirmier, et Émilie Bovet, sociologue, tou.tes deux maîtres d’enseignement à HESAV, Alexia Stantzos, infirmière et adjointe à la direction des soins au Département de Psychiatrie-CHUV, ainsi que Cédric Bornand, ingénieur à la HEIG-VD, a eu l’idée d’utiliser une nouvelle fois la technologie pour améliorer la santé psychique des adolescent.es et des jeunes adultes.

Conscient.es du rôle bénéfique de la musique en psychiatrie, les chercheur.euses ont exploré différentes pistes permettant de favoriser les échanges et le partage d’expériences, que ce soit entre les patient.es d’unités psychiatriques ou avec les soignant.es, et de détourner ainsi l’attention de la souffrance.

Le projet Innosuisse, intitulé « amuze-toi ! », est un care game permettant aux adolescent.es et jeunes adultes confrontés à une souffrance psychique d’entrer en contact via la musique. Il consistera consistera en la création d’un jeu vidéo encourageant les jeunes à interagir avec les autres au travers de la musique.

Pendant 24 mois, les expert.es mettront en commun leurs compétences et surtout collaboreront avec des patient.es et soignant.es du Service Universitaire de Psychiatrie de l'Enfant et de l’Adolescent du CHUV ainsi que de l’Institut Maïeutique à Lausanne pour développer ce jeu coopératif, dont les contours sont encore à préciser, avec la volonté de mettre en lien au-delà de la prise en charge à l’hôpital. Une chose est sûre : il sera primordial d’impliquer toutes les parties prenantes, et en particulier les jeunes, dès le début du processus de conception.

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